La qualité de notre sommeil dépendrait en partie des aliments que nous consommons lors du dîner. En effet, selon les résultats d’une étude publiée à l’université de Columbia (USA) en janvier 2016, un repas faible en graisses et en sucres mais riche en fibres et en protéines influencerait positivement la qualité de nos nuits.
D’après les résultats, les participants qui ont consommé un dîner riche en fibres et protéines se sont endormis plus vite. À cette phase d’endormissement plus rapide s’est ajoutée une phase de sommeil lent profond plus longue. Or, c’est le moment du cycle où l’organisme récupère de la fatigue physique accumulée.
Au contraire, les participants qui ont mangé des aliments riches en acides gras saturés ont montré des cycles de sommeil plus léger, moins réparateur et parfois perturbé. Quant au sucre, il s’est avéré avoir tendance à favoriser les épisodes de micro-éveils au cours de la nuit.
L’étude montre donc que pour un sommeil optimal, il est préférable de miser sur les fibres et les protéines tout en limitant les mets sucrés et autres plats riches en graisses saturées qui altèrent la qualité du sommeil.
Fuyez donc le bon vieux steak-frites bourré de graisses saturées longues à être digérées qui empêchent le corps de se reposer durant la nuit. Penchez-vous plutôt sur le maigre filet de dinde sur son lit de lentilles qui favorise la production de sérotonine et régule l’endormissement et l’entrée dans les différentes phases de sommeil.
Ces découvertes pourraient apporter une aide précieuse aux personnes souffrant de troubles du sommeil, surtout lorsque l’on sait que ces dysfonctionnements occasionnent le développement des maladies chroniques comme l’hypertension, le diabète ou les maladies cardio-vasculaires.
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